mercredi 27 juin 2012

Stevie Wonder / Heather Nova - Higher ground

 Puisqu'on parle de Stevie Wonder, je me suis replongé avec délectation dans sa discographie... J'en ressors notamment "Higher ground", super titre qui regroupe tout ce qu'il faut dans le funk. Un extrait de concert d'époque (les looks ne trompent pas, c'est bien d'époque), dommage que ce ne soit qu'un extrait.


J'ai ressorti ce titre car en ce moment j'écoute (c'est le titre de la rubrique) souvent le dernier album d'Heather Nova, dans lequel on retrouve un morceau qui s'appelle également Higher ground. Ce n'est pas une reprise de Stevie, les Red hot en avait réalisé une très bonne reprise en leur temps.

A mon sens ce dernier album (2011) d'Heather Nova est le meilleur, et de loin, mais mon avis n'a que peu d'importance, le jugement reste personnel et se fait lors de l'écoute !


Comme quoi, ça peut être simple la musique....une guitare, une voix et y'a pas besoin de grand'chose d'autres.

lundi 25 juin 2012

Alt-J - Matilda

Le 28 février 2012, sort le 2eme EP d'un groupe britannique dont on aura surement l'occasion de reparler (bon OK, techniquement la sortie était le 27, mais dispo dans les bacs le lendemain, ça passe.... non?). Le titre, Matilda.



J'y reconnais du jeune Radiohead, minimaliste (qui d'ailleurs annule ses dates européennes suite à l’effondrement d'une scène à Toronto ayant entrainé la mort d'un de leur technicien et la destruction d'une partie du matos.... Ils seront tout de même à Nîmes le 10 juillet 2012). Ce groupe de Leeds, formé en 2007 et composé de 4 membres fera surement partie de la nouvelle scène pop-rock anglaise, accompagné d'autres jeunots, les groupes Breton, Outfit et King Crule dans un style plus electro. A suivre donc...

L'album sort le 28 mai 2012. Il s'intitule "An Awesome Wave" et a la particularité d'avoir une pochette (bien jolie au passage) en pseudo-origami.



dimanche 24 juin 2012

Du Latin Jazz Afro-Cubain

En ce moment, j'écoute des rythmes pour inviter au voyage musical un nouveau camarade.

Je te propose ici de découvrir du latin jazz afro-cubain ... Un drôle de mot, inventé dans les années 60 par le trompettiste Jerry Gonzalez pour définir la fusion du bebop et de la musique cubaine. Une fusion née 15 ans plus tôt, un 30 mai 1943, dans un cabaret New-Yorkais, le Park Palace Ballroom avec Mario Bauza à la trompette. Mais ceci est une autre histoire ...

Le Palladium Palace lors de la grande époque des "Big Three" (Puente, Rodriguez et Machito), qui donnèrent sa stature à l'établissement et poussèrent le mambo à son apogée.
En ce temps là, les rues des ghettos new-yorkais élevaient et mélangeaient toutes les cultures musicales. Toutes ces influences qui s'accrochèrent au canevas de notre plus lointain ancêtre commun, la liberté du blues et du jazz pour nous donner nos musiques actuelles. Dans ce bouillon de culture des années 30, vivait Ray Barreto, jeune porto-ricain vivant à Harlem en écoutant le swing de Duke Ellington et les congas de ses parents. Talentueux, on le verra dans les années 50 aux cotés de Charlie Parker, père du bebop, mort à 34 ans quelques années après cette rencontre, puis Tito Puente, LE roi de la timballe... 1er album en 1961, chez Riverside chez qui il ne restera que le temps d'un album supplémentaire. Puis la maison de disque Tico et enfin et surtout l'alliance chez Fania qui a propulsé le latin jazz au rang de musique populaire de tous les latinos vivant aux US. On est au début des années 60. D'autres communautés élèvent également leur son. Parmi elles, une certaine Motown Records qui signa durant la même période un gamin de 13 ans, aveugle de naissance d'être né trop tôt et  trop d'oxygèné. Stevie Wonder.

 Hitsville USA était le surnom donné au 1er bureau de la Motown Records, situé à Detroit Michigan, au 2648 West Grand Boulevard. Ouvert 22h/jour, le bâtiment faisait office de structure administrative et de studio d'enregistrement. Depuis 1985, ce lieu est dédié à la mémoire de ce label et à ses artistes.

Un génie crée un morceaux universel "Pastime Paradise", moults fois repris depuis, publié dans un des meilleurs de tous les temps, Songs in the key of life en 1976. Trois ans plus tard, un autre en fait une reprise, la sublime, la change sans la modifier. C'est similaire mais différent... Un autre style qui montre l'étendue des sonorités cubaines et porto-ricaine. L'important, c'est que ça swing, n'est ce pas !

1er volume d"une collection de 5 albums réunissant les plus grands artistes d'Amérique latine. On aura le plaisir d'écouter un certain Carlos Santana par exemple dans le dernier volume.


Voici donc Pastime Paradise, de Ray Barreto, publié en 1979 dans l'album Diggin Deeper, le 1er volet de la compilation Roots of acid jazz. Désolé, ce n'est pas une vidéo, juste le son.

Pour me faire pardonner de n'avoir trouvé une belle vidéo de cet artiste reprenant ce morceau, voici une petite interview de Stevie Wonder et de l'ingé son lors de l'enregistrement de Pastime.